Origines personnelles de l'insomnie

Une nuit de 8 h avec des réveils au milieu, correspondra au maximum à 4 h de sommeil effectif. C’est une conséquence directe sur la santé, on a moins d’énergie, plus de concentration, un réel manque de vigilance. Ce manque de sommeil crée une fatigue dès le réveil.

Quand on manque de sommeil, on s'expose à de nombreuses maladies allant des pathologies cardiovasculaires à l'obésité. Il est aussi possible de développer des symptômes de maladie mentale et d’hallucinations auditives.

Le manque de sommeil affecte la capacité à gérer le niveau de stress alors qu’un compte suffisant de sommeil laisse frais et en forme pour assumer les activités de la journée et faire face aux facteurs courant et récurrents de stress que l’on peut rencontrer. Prendre suffisamment de repos est essentiel pour contrôler l’impact du stress sur la santé.

Dans nos sociétés modernes, l’activité mentale et intellectuelle prime sur le reste, et l’utilisation des nouvelles technologies a considérablement amputé le nombre d’heures et la qualité du sommeil nécessaire. Conséquence : des problèmes d’insomnie et de fatigue générale.

La cause profonde des troubles du sommeil est parfois difficile à identifier, mais il s’avère qu’elle peut être tout simplement liée à des carences nutritionnelles, elles-mêmes dues, notamment, à une malabsorption digestive et / ou à une porosité intestinale (dont la cause serait une intolérance alimentaire ou l’exposition à un stress prolongé).

Pour rester dans le système digestif, on sait désormais de façon certaine que la qualité du microbiote de l’intestin (ou flore intestinale) joue un rôle prépondérant dans les états psychologiques et émotifs, entre autres. Les neurones de notre cerveau sont en effet en étroite connexion avec ceux de notre intestin, soit notre « cerveau ancestral », qui comporte de 100 à 200 millions de neurones et 100 000 milliards de bactéries.

Ne perdez pas de vue que la qualité de votre sommeil est au moins aussi importante que la qualité de votre alimentation et que les deux sont intimement liés. En cas de privation de sommeil, le métabolisme est ralentit et l’appétit est augmenté, ce qui signifie qu’on est susceptible de manger plus tout en dépensant moins. Exactement l’inverse de ce qu’on souhaite obtenir !

Les chercheurs de l'université Wake Forest (en Caroline du Nord) ont découvert que les personnes qui dormaient cinq heures ou moins chaque nuit ont pris environ 2,5 fois plus de graisse abdominale que les personnes dormant 6 à 7 heures. A bon entendeur… Bonne nuit.

De plus, en mangeant trop sucré notamment le soir, notre niveau d'insuline augmente afin de faire baisser notre glycémie. Ceci peut entraîner un « stress glycémique » au niveau des vaisseaux sanguins et en réponse le corps produit davantage de cortisol et d’adrénaline (les hormones du stress), faisant ainsi augmenter l’inflammation cellulaire, notamment dans le cerveau et causant ainsi une insomnie. Sans compter les effets de la consommation d’alcool, de drogues, de médicaments, d’excitants (cigarette, café, etc.), surtout le soir.

Une personne subnormale qui présente 5 à 10 pauses respiratoires de 10 secondes par heure de sommeil se retrouve avec 10 à 20 apnées de 20 secondes et là, ce n’est plus normal et les ennuis risquent d’arriver :

• Hypertension artérielle avec comme conséquence classique la formation de dépôts d’athérome sur les parois durcies des artères
• Risque de turbulences du sang à l’intérieur du coeur, ce qui peut entraîner des « pluies d’emboles » et un risque très augmenté d’infarctus du myocarde et d’Accident Vasculaire Cérébral (AVC)
• Les apnées provoquent une fois sur trois des dépressions en provoquant une somnolence diurne, elles augmentent le risque d’accident de voiture et du travail.

Les contractures dépensent de l'énergie comme des parasites vivant aux dépends de notre organisme.

Tout muscle insuffisamment détendu se maintient dans un état vibratoire permanent dont l’amplitude est en rapport avec le degré de la contraction (on l’observe parfaitement avec des appareils électroniques appropriés). Cette contraction représente une dépense constante d’énergie, minime il est vrai s’il s'agit d’un seul muscle, mais devenant au contraire appréciable lorsqu’elle en affecte plusieurs. 

Chez bien des personnes, ces tensions subsistent même dans le sommeil, entraînant une fuite d’énergie, décelée entre autres par le sentiment de fatigue éprouvée au réveil.

La progestérone : connue comme une hormone qui induit la détente et le sommeil, si son taux diminue dans l’organisme, cela peut affecter sensiblement le sommeil et la femme commence à ressentir des difficultés à s’endormir. On notera que pendant la grossesse, le corps produit davantage de progestérone pour favoriser le sommeil de la mère. 

La grossesse progressant, la future maman peut éprouver un trouble totalement opposé à l'hypersomnie. Le ventre, qui se fait de plus en plus volumineux, les mouvements continus de l'enfant, les éventuels problèmes qui peuvent surgir, ainsi que l'anxiété ou le stress causés par la naissance qui approche, tout cela peut perturber le sommeil.

Les œstrogènes : un taux réduit d’œstrogènes, notamment au cours de la ménopause est responsable des bouffées de chaleur et des suées nocturnes qui interrompent le cycle normal du sommeil et entraîne des troubles du sommeil chez les femmes (spécialement après la cinquantaine).

La nycturie est caractérisée par le fait de se réveiller une ou plusieurs fois au cours de la nuit pour uriner, chaque miction étant précédée et suivie d’une période de sommeil. Plurifactorielle, elle touche une grande partie de la population française, particulièrement les femmes de plus de 65 ans (ou les hommes ayant des problèmes de prostate). Ainsi, environ 4 femmes sur 10 se lèveraient au moins deux fois la nuit pour aller uriner.
 
D’apparence bégnigne, ce trouble urinaire peut entrainer de lourdes conséquences sur la vie de ces patientes qui vivent souvent ce phénomène comme étant éprouvant physiquement et émotionnellement. Par ailleurs, particulièrement impactante, la fragmentation du sommeil altère considérablement leur qualité de vie. La nycturie est aujourd’hui encore un sujet tabou -ou en tout cas très peu connu, ni abordé- et elle tend aussi à être sous-estimée par les professionnels de santé qui se préoccupent plus souvent des troubles urinaires diurnes et ont parfois tendance à banaliser les symptômes nocturnes, considérés comme physiologiques et dus au vieillissement

Le manque de sommeil peut avoir un impact sur beaucoup d’autres aspects de la vie quotidienne et mener à la dépression nerveuse. Les surefficients mentaux sont souvent sujets à des dysfonctionnements de l’humeur, de l’appétit et du sommeil. Il semble que leur taux de sérotonine y est pour beaucoup et ce taux est directement connecté à la qualité du sommeil.

La sérotonine est un dérivé d’acide aminé. Elle joue un rôle de neuromédiateur dans le système nerveux. Son action est très importante dans la régulation de l’humeur, de l’émotivité, des comportements alimentaires et sexuels et dans la qualité du sommeil. La dépression, les troubles obsessionnels compulsifs, la boulimie et les insomnies peuvent ainsi provenir d’une mauvaise régulation des systèmes sérotoninergiques.

Les maladies du système endocrinien incluent l’obésité, les diabètes, les troubles de l’humeur et du sommeil. Les maladies endocriniennes se caractérisent souvent par la libération d’une hormone dysfonctionnelle (adénome hypophysaire), une réponse inappropriée au signalement (hypothyroïdie) et un défaut ou la destruction d’une glande (diabète de type 1).

La glande pinéale a tendance à s’atrophier avec l’âge, ce qui expliquerait en partie la difficulté à dormir chez les personnes âgées. Notre sensibilité à la lumière peut aussi être une cause d’insomnie. Une trop grande exposition à la lumière durant la nuit, par exemple, chez les gens qui se réveillent pour aller à la salle de bain, peut résulter en une baisse très rapide de la mélatonine, de là une difficulté à trouver un bon sommeil par la suite. 

En ce qui concerne votre thyroïde et votre sommeil, la plupart des gens associent une thyroïde hyperactive ( hyperthyroïdie) avec insomnie, car elle peut provoquer des sentiments de nervosité et d’anxiété, rendant l’endormissement plus difficile. Cependant c’est une thyroïde sous-active (hypothyroïdie) qui est plus souvent associée à l’insomnie.

L’un des les symptômes les plus courants de l’hypothyroïdie est la fatigue. On pourrait penser que cette fatigue faciliterait le sommeil la nuit, mais souvent les patients se sentent épuisés toute la journée et se retrouvent alors mal à dormir la nuit. En effet, votre thyroïde fait partie du système endocrinien de votre corps, libérant des hormones qui contrôlent le métabolisme et régulent les fonctions vitales du corps (telles que la fréquence cardiaque, la température corporelle et la respiration). Un métabolisme faible pendant la journée contribue à la fatigue pendant la journée et des hormones irrégulières la nuit empêchent les cycles de sommeil les plus profonds et les plus importants. En outre, l’hypothyroïdie peut augmenter le risque de certains troubles du sommeil, tels que l’apnée du sommeil.

Une méthylation défectueuse pourrait être la source des troubles de sommeil chez certains individus. Si la méthylation est retardée ou manquante, certaines personnes ne convertissent pas la sérotonine en mélatonine (qui contrôle notre horloge biologique et améliore le sommeil, le système immunitaire et le système nerveux).

Comme la méthylation intervient dans une centaine de réactions biochimiques, il n’est pas étonnant que les gens qui ont un problème de méthylation puissent être exposés de plus au vieillissement prématuré, aux cancers, aux maladies cardiaques, aux affections hépatiques et aux dépressions.

La migraine est caractérisée par des crises de céphalées très violentes, unilatérales ou temporales, pouvant devenir bilatérales. Souvent, celles-ci sont précédées par des phénomènes visuels et sensoriels tels que des éclairs lumineux, des points brillants, des picotements ou des fourmillements à l’extrémité des membres, sur les lèvres ou sur la langue.
Le mal de tête lui-même est intense et s’accompagne parfois de nausées et de vomissements. Les crises peuvent durer de quelques heures à des journées entières et sont généralement déclenchées par l’angoisse, les soucis ou le surmenage.

Si vous subissez des réveils nocturnes fréquents, insomnies et difficultés à se réveiller le matin, cela peut venir d’une mauvaise hygiène de vie (pas assez de sport, consommation d’excitants, etc.).
Par exemple, la prise d’alcool le soir et une forte consommation de tabac, peuvent provoquer des réveils fréquents la nuit. Mais aussi une mauvaise alimentation, un rythme de vie désordonné, ainsi qu'un environnement peu propice au repos.

Le manque d'exercice physique et la sédentarité sont aussi des causes d'insomnie.

Toutes les études démontrent les innombrables bienfaits de l’exercice : diminution de la masse graisseuse et augmentation de la masse musculaire si indispensable à la santé, à la force et à l’équilibre. L’exercice physique contribue à une meilleure régulation des sucres, à une production d’hormones en plus grande quantité et de meilleure qualité, à une meilleure digestion, à un meilleur sommeil et à une concentration accrue durant les travaux scolaires.

Le chakra racine (ou Chakra Muladhara) est associé à la famille, aux sentiments de sécurité et de stabilité, aux instincts de survie, aux besoins fondamentaux (nourriture, sommeil, logement).Il est également associé à nos identités physiques et à notre capacité à rester ancrés et présents.

Le dysfonctionnement de ce chakra entraîne un sentiment de crainte lié au manque de besoins primaires (manger, dormir, se reposer…). Il se trouve également en déséquilibre quand la personne se sent menacée ou malade.

Le sentiment de peur, d’avidité, de pouvoir envahit la personne lorsque votre chakra racine est hyper actif. Lorsqu’il est sous actif, tu es beaucoup rêveur, déconnecté de la réalité, déconcentré, anxieux et désorganisé. L’agressivité, la colère, la jalousie et la violence sont les principaux impacts de la fermeture de ce chakra.

Nos rythmes biologiques : en circulant dans notre corps, notre énergie vitale (ou Qi), parcourt les différents méridiens sur un cycle de vingt-quatre heures. Chacun des douze méridiens va ainsi bénéficier de sa présence durant deux heures, période pendant laquelle il sera à son maximum d’activité ; pour dix d’entre eux, ce sera également le cas de l’organe correspondant.
Cette propriété du Qi vous sera très utile en cas d’insomnies ou de baisses d’énergie à heures fixes au cours de la journée (les fameux « coups de pompe »). Par exemple, vous souffrez d’insomnies et vous vous réveillez toutes les nuits entre une et trois heures du matin. On dit que c’est l’heure du foie.

Cela indique que le Qi n’arrive pas à circuler correctement dans cet organe perturbé. L’énergie y reste bloquée et ne réussit pas à passer dans le poumon pour continuer sa course circadienne*. Il faudra agir en massant la zone réflexe du foie et, en lien avec la loi des cinq éléments, vérifier si un événement survenu peu de temps avant l’apparition de ces troubles ne vous mettrait pas en colère.

* circadienne = sur un cycle de 24 heures, à la différence d’un jour ou d’une nuit, dont les cycles font 12 heures chacun.

Cette sensibilité particulière de magnétiseur / énergéticien, n’a pas que des avantages pour ceux qui pratiquent le magnétisme mais qui sont également confrontés aux obligations de la vie active. Il m’est personnellement impossible, par exemple, de trouver le sommeil dans de nombreux endroits, surtout lorsque je me trouve au niveau du sol. Je me souviens de longues nuits blanches passées sous la tente lorsque après une journée harassante je tentais vainement de m’endormir sur un terrain de camping ou au milieu de la nature.

Certains lieux me perturbent physiquement, de même que la présence de certaines personnes même inconnues et ce, sans que je puisse définir précisément le pourquoi de ces sensations. Ce sentiment de gêne intérieure se justifie souvent par la suite, lorsqu’une plus ample connaissance permet de me rendre compte d’un esprit bien souvent hautement négatif chez ces gens. Autant de choses qui ne peuvent pas être étudiées efficacement dans un ouvrage et qui permettent d’affirmer que la pratique du magnétisme est avant tout une sensibilité.

Contrairement à ce qui est véhiculé, les rêves ne viennent pas de notre inconscient mais de notre mental. C'est donc lui qui envoie ces beaux rêves que nous pouvons faire quand nous nous sentons mal. Il faut aussi reconnaître que le sommeil est un échappatoire. Il nous met dans un monde où nous n'avons plus besoin de vivre notre quotidien.

Quelques fois c'est utile, mais souvent dans ce cas le réveil est difficile et finalement le remède empire le mal. Trop vouloir dormir, n'est pas non plus la meilleure solution pour une vie épanouie.