Origines psychologiques

Le stress


Le manque de sommeil est un symptôme : mieux vaut chercher la cause plutôt de réduire le symptôme, tant que la cause ne sera pas guérie, le symptôme apparaitra. 

Le stress est un des facteurs d'insomnie le plus répandu : 

  • stress prolongé
  • épuisement
  • burn-out
  • syndrome post-traumatique
  • travailler ou faire une activité stressante au lit
  • hyperactivité mentale
  • rythme de vie irrégulier : horaires décalés et changeants 
  • dépression
  • anxiété

 

 

Les crises d'angoisse


Pendant les crises d’angoisse, on ressent des symptômes très similaires à ceux du stress sous adrénaline :

  • une sensation de « boule » ou de « noeud » dans la gorge ou au ventre
  • une sensation d’étouffement ou de serrement à la poitrine
  • des palpitations et une pression artérielle élevée
  • de la sueur ou des bouffées de chaleur
  • une bouche sèche
  • des tremblements, une sensation de frilosité
  • des engourdissements
  • des étourdissements
  • une confusion mentale / difficulté de concentration, une incapacité à se contrôler et à gérer une éventuelle situation imminente

Les facteurs facilitant les crises d’angoisse sont les suivants :

  • fatigue chronique
  • épuisement
  • burn-out (le système nerveux étant « à vif »)
  • choc, traumatisme
  • événements stressants
  • prédisposition génétique (hérédité)
  • hypoglycémie
  • consommation abusive d’excitants : sucre, café, cigarette, drogues, alcool, certains médicaments
  • troubles de la thyroïde
  • le sexe : les femmes sont plus touchées

 

 

Penser au lieu de dormir


Le sommeil des surefficients mentaux 

Les surefficients mentaux sont la plupart du temps de petits dormeurs et ont une énergie hors du commun. Beaucoup d’entre eux d’ailleurs, considèrent le sommeil comme une perte de temps et rechignent à aller se coucher. Apprendre à faire quelques petites siestes hypnotiques dans la journée suffit souvent à rééquilibrer cet inconvénient d’un sommeil trop léger. Le stress, l'anxiété et le fait de trop penser, tout cela peut interférer avec le sommeil.

Ce cerveau qui mouline, mouline hélas aussi la nuit. Pour beaucoup de surefficients mentaux, les nuits sont entre-coupées de réveils, agitées, peuplées de rêves compliqués et de cauchemars hyperréalistes, donc peu reposantes. Leur cerveau est comme une télévision qui au lieu d’être éteinte, resterait en veille et se rallumerait à la moindre sollicitation. Sauf dans les cas d’insomnie chronique, ce n’est pas si grave.


 

 

L'incapacité à dormir correspond à une profonde frayeur à s'abandonner et à se laisser aller.


Je vis de l'insécurité et je veux avoir le contrôle sur tout ce qui se passe dans ma vie. Toutefois, quand je dors, mes «facultés mentales» dorment aussi et je suis plus vulnérable, car mes sens sont plus alertes et ouverts à l'inconnu. C'est pourquoi, en gardant mon mental occupé avec toutes sortes d'idées, toutes sortes de situations mêmes fictives et
que je m'invente, j'empêche le sommeil de me gagner. Ma vie est teintée par la tension, l'anxiété, la culpabilité et parfois même, une certaine paranoïa.

Cela peut résulter d'un sentiment que mon ego ou ma survivance a déjà été menacé d'une certaine façon, ce qui est compréhensible si j'ai expérimenté certains traumatismes profonds, tels un vol, un viol, etc. Il y a des chances que j'éprouve une nervosité extrême et que j'aie de la difficulté à me positionner et à prendre des décisions.


 

 

C'est comme si je mourrais chaque nuit


C'est aussi comme si je mourrais chaque fois que je m'endors et cela réveille des craintes dont notamment l'inconnu de la nuit. L'insomnie peut être reliée fortement à de la culpabilité consciente ou inconsciente.

Pour une raison ou pour une autre, je peux avoir l'impression que « je ne mérite pas de me reposer ». Ce peut être parce que je me sens coupable de ne pas réussir dans la vie, de ne pas faire tout ce qu'il faut pour mes enfants, etc. Je peux aussi m'avoir programmé en pensant que « dormir est une perte de temps ». La glande du thymus est étroitement reliée au sommeil et, du même coup, à l'énergie du coeur. L'insomnie peut donc être aussi reliée à mon aptitude à m'aimer moi-même, à faire confiance à l'amour et par le fait même, à la vie.​​​​​​​


 

 

Narcolepsie


Le sommeil devient un échappatoire face à des peurs et à des résistances. Je dis non à l'évolution et je refuse d'accepter ce qui se passe dans ma vie. Je vais donc fuir parce que je n'ai plus le goût de voir ou de sentir certaines personnes ou certaines situations. Ne sachant pas comment résoudre cette situation, étant incapable de m'affirmer, je vais me retirer dans mon sommeil, cela étant la solution la plus facile.

À ce moment-là, j'ai tendance à agir en victime, me sentant impuissant ou pensant ne pas avoir les outils nécessaires afin de faire face à ce qui me fait peur. ]'ai donc avantage à me prendre en mains et à foncer, quitte à demander de l'aide à un ami ou à un parent, afin d'être dans l'action et de créer ma vie comme je le veux.


 

 

Anxiété, ruminations inutiles


Tu ne fais pas confiance à toi-même, ni à la vie. Tu penses que tout dans la vie arrive “comme ça”, qu’un être humain n’a pas voix au chapitre lorsqu’il s’agit de l’évolution de sa vie. Tu espères que le salut ou la délivrance viendront de l’extérieur; tu as peur de ne pas réussir. Tu ne crées pas ton existence par toi-même, de façon consciente. Tu vois tout en noir, pourtant la réalité n’est pas si noire que tu n’imagines, mais c’est parce que tu ne crois pas à la possibilité de diriger toi-même ta vie, parce que tu ne crois pas que ce qui est bon pour toi arrivera, si tu t’y ouvres avec confiance. Tu cherches des solutions; tu attends les événements d’un coeur tourmenté...


 

 
 

Date de dernière mise à jour : 19/07/2022

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