Actualités sur l'Eau

L'eau est un sujet d'actualité à l'échelle mondiale

Les questions liées à l'eau sont de plus en plus complexes et urgentes et sont abordées par des experts et des décideurs du monde entier.

Ces nouvelles sont liées à des problèmes comme le changement climatique, les précipitations et les inondations, la sécurité de l'eau, les ressources en eau renouvelables, la qualité de l'eau et les questions de gouvernance.

Les organismes internationaux, les institutions et les médias sont des sources d'informations sur les questions liées à l'eau.

En outre, des initiatives locales et des projets de recherche sur l'eau sont menés pour fournir des solutions aux défis actuels.

Bulletin national de situation hydrologique de mars 2023

En février 2023, les précipitations ont été déficitaires de plus de 50% sur la majeure partie de l’Hexagone. Le déficit a généralement atteint 75 à 90% et a dépassé 90% par endroits. Les sols se sont asséchés sur la totalité du territoire et sont nettement plus secs fin février...

Situation des nappes au 1er mars 2023

Les nappes phréatiques restent sous les normales avec 80% des niveaux modérément bas à très bas.

La situation s’est dégradée du fait de l'absence de précipitations efficaces en février.

Consultation des arrêtés de restriction d'eau

Liste des arrêtés dans le lien de l'article. Dans tous les cas, il convient de se référer à la version complète de l'arrêté pour disposer de tous les détails.

Vigilance : Information et incitation des particuliers et des professionnels à faire des économies d'eau

Alerte : Réduction des prélèvements à des fins agricoles inférieure à 50% (ou interdiction jusqu'à 3 jours par semaine), mesures d'interdiction de manœuvre de vanne, d'activité nautique, interdiction à certaines heures d'arroser les jardins, espaces verts, golfs, de laver sa voiture, ...

Alerte renforcée : Réduction des prélèvements à des fins agricoles supérieure ou égale à 50% (ou interdiction supérieure ou égale à 3,5 jours par semaine), limitation plus forte des prélèvements pour l'arrosage des jardins, espaces verts, golfs, lavage des voitures, ..., jusqu'à l'interdiction de certains prélèvements

Crise : Arrêt des prélèvements non prioritaires y compris des prélèvements à des fins agricoles. Seuls les prélèvements permettant d'assurer l'exercice des usages prioritaires sont autorisés (santé, sécurité civile, eau potable, salubrité)

Crise de l’eau

Quarante-six ans après la première édition en 1977 de la Conférence des Nations Unies sur l’eau, une nouvelle session s’est tenue à New-York entre le 22 mars et le 24 mars 2023. L’objectif était de trouver des solutions pertinentes à la crise mondiale de l’eau. Sans succès.

Dans les pays les plus riches, l’eau coule de l’eau du robinet à la demande, chauffe d’un simple geste de main et est potable à la consommation. Elle est utilisée à tout va, pour la consommation personnelle, pour les piscines privées, pour que la pelouse soit verte en été, pour faire tourner des industries polluantes…

Mais n’avons nous pas tendance à oublier que c’est une ressource rare, précieuse, et menacée ? On peut sincèrement se le demander, quand on voit qu’il aura fallu 46 ans aux instances internationales pour organiser la seconde Conférence des Nations Unies sur l’eau. 46 ans après la conférence de Mar del Plata en 1977, c’est à New-York que s’est tenue, quelques semaines après la sortie du rapport de synthèse du GIEC, une conférence qui devait relancer le débat sur la protection des ressources en eau.

Mais alors, que retenir de cet évènement ? Qu’a-t-on décidé à la conférence sur l’eau après 46 ans d’attente ? Pas grand chose, et le bilan reste très décevant face à une crise de l’eau qui s’intensifie.

Barrages et réservoirs : leurs effets pervers en cas de sécheresses longues

Il ne s’agit pas que d’une fatalité, liée à un besoin en eau, mais d’un cercle vicieux : un déficit en eau – c’est-à-dire un usage de l’eau supérieur à la ressource – conduit à des dégâts socio-économiques et génère une pression pour créer de nouveaux stocks d’eau : on augmente alors les réservoirs et les volumes stockés.

Mais ce gain de réserves est en fait compensé par une augmentation des usages : par exemple, l’augmentation des surfaces irriguées ou la croissance démographique qui élève la consommation en eau potable. Ces évolutions sont aggravées par des facteurs climatiques qui évoluent. De nouveaux déficits en eau apparaissent alors, et avec eux d’autres dégâts socioéconomiques.

Plutôt que de développer des stratégies de réduction des consommations, on induit une dépendance accrue aux infrastructures d’approvisionnement en eau : ce qui renforce la vulnérabilité et les dégâts économiques en cas de pénurie d’eau.

Date de dernière mise à jour : 30/03/2023

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